Les anciens de Baratier

Les anciens de Baratier

Chacun son métier

 

 

 

 

 

  Avertissement : toute ressemblance avec des personnes existantes n'est pas fortuite.

  Les informations les concernant devront être confirmées et, éventuellement, complétées par les dites personnes ou leurs proches.

 

  C'est aussi un moyen de rendre un bref hommage à chacune de ces personnes, aussi bien aux vivants qu'aux disparus.

 

 

 

 

 

 

 

André Corréard (dit Bulle)

 

  

 

   C'est pas de sa faute, mais voilà une espèce rare: un Sorguais né à Paris!

   Il a connu, en alternance avec Baratier, le célèbre Collège de Valréas, réputé pour accepter ceux que les autres ne voulaient plus. Engagé dans l'armée assez tôt, il y a fait toute sa carrière : Allemagne, Paris et autres zones sensibles...

 

  J'avais eu sa visite vers la fin de l'année 1967 lorsque j'étais bidasse à Saarburg en Allemagne. Ça m'avait remonté le moral!

 

 A été le premier à avoir pris sa retraite à un âge où la plupart en ont encore pour au moins 10 ans!!

 


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  Avec son uniforme de cérémonie, il a vraiment une fière allure! La photo est tirée du film sur

l'affaire Dreyfus.

 

 

   Il a terminé sa carrière avec le grade d'Adjudant-Chef, obtenu depuis plusieurs années déjà, ce qui le confortait dans son statut, puisqu'on lui donnait du "chef" depuis déjà longtemps à la colo. Il était, pour ainsi dire, familier avec le titre.

 

   A fini par atterrir en Corrèze dans un bel endroit tranquille (c'est rien de le dire, il faut le voir!), où il a été un temps conseiller municipal à défaut de Président de la République!!

 

  A eu beaucoup de mérite, avec son épouse Monique, pour avoir subvenu aux besoins d'un neveu et d'une nièce de Monique, recueillis jeunes à la suite d'une tragédie routière.

 

  Un des copains de la première heure.

 

 

 

  

 

Yves Romieu dit l'Yves (Oh! l'Yves!)

 

 

 

  Destiné à devenir un champion du saut en longueur (il l'était déjà comme junior), un bête accident lui laissa quelque temps une patte folle.

 

  L'avantage qu'il avait, en plus de résider à Sorgues, était de posséder un super vélo qu'il prêtait volontiers et qui a servi à plusieurs d'entre nous pour des activités parascolaires.

 

  Après s'être fait charcuter le genou, il dut renoncer et faire une croix sur ses futures médailles olympiques.

 

  Il se dirigea vers l'enseignement primaire: instituteur, titre devenu professeur des écoles (peut-être à cause du nombre de t dans instituteur qui, phonétiquement, sonnait moins bien ?).

 

  Toujours est-il qu'il commence à enseigner dans ces obscurs petits villages du Vaucluse que la plupart des Sorguais ne connaissent même pas!

 

  Et tout ça après qu'il eut accepté de partager sa vie avec Christiane, rencontrée lors de ses athlétiques frasques avignonnaises, professeur d'éducation physique, avec qui il

s'empressa de faire quelques enfants.

 

  Le calcul était bon puisque, depuis de nombreuses années déjà, ils en récoltent les fruits en Corse, grâce aux petits-enfants dont ils sont gaga!

 

  Depuis de nombreuses années également, les Romieu nous accueillent chez eux pour parler du bon vieux temps tout en ripaillant et en buvant autour d'une bonne table.

  Ils acceptent aussi qu'on utilise leur logis pour y passer la nuit. Ils sont bien braves...

 C'est pour ces raisons qu'on ne peut pas dire trop de mal des Romieu...

 

  Toutefois, leurs toilettes peuvent réserver des surprises...

 

  Mais en voilà encore un qui, vu son statut de fonctionnaire, a eu droit à sa retraite plus tôt que les autres.

 

   Un autre copain de la première heure.

 

 

 

 

 

Daniel Teyssier

 

 

 

  Élève studieux jusqu'au Bac, il s'oriente vers des études d'anglais et devient prof d'anglais, of course!

 

  Il enseignera surtout sous les tropiques, en particulier à la Martinique, avec sa dulcinée Janine, elle aussi prof d'anglais.

 
  Un grand voyageur adepte du camping, de quelques jeux de société et des Beatles dont il avait tous les albums qu'on écoutait dans sa chambre au troisième étage.

 Certains profs à Montpellier avaient même mis quelques-unes de leur chansons au programme de licence que suivait Daniel.

 

 Toujours par monts et par vaux, que ce soit pour le boulot ou durant les longues vacances dont bénéficient les enseignants.

 
  On n'a jamais vraiment su s'il avait réussi à faire parler ses élèves en anglais, cette langue étrange qui nous apprend d'entrée de jeu que notre tailleur est riche et à qui il faut deux mots pour dire merci!

 

  Disparu brusquement en 2002 à Wallis et Futuna qui devait être, je crois, sa dernière affectation.

 

  On parle de lui à cet endroit et  ici aussi.

 

  Un copain, lui aussi, de la première heure.

 

 

 

 

 



 

Didier Laplace (dit l'Affreux)

 

 

 

  Cet estranger débarqué de Paris a démontré une belle capacité d'adaptation et s'est attiré notre sympathie, de nous qui sommes du sud.

 

  Il a tracé sa voie dans le domaine des travaux publics en devenant, on ne sait comment, conducteur de travaux pour une grosse entreprise.

 

  Il finissait, en géotechnique, ce que je débroussaillais en géologie.

 

 On aurait pu se rencontrer...Quoique des conflits auraient pu surgir, car un laboratoire est supposé "avoir à l'oeil" l'entrepreneur.

 

 Nous savons qu'il a œuvré hors frontières, en particulier en Iran du temps du Shah, et qu'il a beaucoup apprécié ce métier dont il parle avec passion. Outre l'Iran, il a sévi aux Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Guyane et autres iles de l'arc Caraïbe) ainsi qu'au Venezuela.

  Pour finir, a passé plus de 20 ans à construire des autoroutes en tant que chef de labo et adjoint du directeur technique, spécialiste chaussées, calculs de structures et formulation des enrobés, plus le boulot de terrain. Ouf !

 

  La réalisation des contrats n'avait donc plus de secrets pour lui et il les pilotait du début à la fin.

 

  Marie-Thérèse, son épouse (ici c'est Didier qui parle; j'ai mis le tout à la troisième personne, ça fait mieux), étant donné le temps passé en déplacements par sa petite personne, a assuré l'éducation de leurs trois enfants :

 

   Hubert (1973) : grand voyageur devant l'éternel avec sa compagne Karine. Sont présentement à Pondichéry.

   Renaud (1980) : Célibataire, responsable de la Réception dans un 4 étoiles à 100m des Champs Élysées.

   Nadège (1980) : la jumelle de Renaud. A un Master2 en conservation du patrimoine et travaille au Musée d'Abondance en Haute-Savoie. Est pacsée avec Yannick, haut-savoyard grand teint et néammoins hyper sympa.

 

  Rattrapé, comme nous tous, par l'approche de la retraite, il a fini par se retirer avec sa douce dans le Cantal, là ou le téléphone a mis du temps à arriver. Un coin aussi tranquille, je suppose, que la Corrèze de Bulle!

 

  Il partage son Cantal avec son mobilhome (ici on dit maison mobile, ah! ces Français!) sur un site tout près de la mer Méditerranée, là où la température est agréable ainsi que l'accueil.

 

 Un copain de Baratier et de la deuxième heure, qui le restera jusqu'à la dernière.

 

 

 

 

 



 

Michel Moncho (dit Victor)

 

 

 

  Plus difficile de condenser quand il s'agit de soi-même.

 

  Instituteur en Algérie après être passé lui-aussi par le collège de Valréas, puis technicien au LNBTP d'Alger après trois mois de cours intensifs.

 

 Décide d'aller s'installer au Canada en grande partie à cause de la présence de jolies filles, dont une en particulier, une denrée pas si rare en Algérie, mais pouvant être la cause de bien des soucis.


  Grâce aux dollars qui se ramassent à la pelle à l'époque, il se paye l'université et devient géologue.

  Le Québec est sa terre de prédilection: les travaux de la Baie James, le Labrador, mais aussi l'étranger avec Haïti, la Haute-Volta (Burkina Fasso actuel), Madagascar, et deux incursions à St-Pierre-et-Miquelon.

 

 

Baie James Été 2005 (Campement Némiscau).JPGBaie James près de la Riv. Eastmain-1975.JPG

Près de la rivière Eastmain en 1975;     Un chantier de la Baie James

                                                            en 2005.

 

 

 

  Le métier de géologue n'était pas toujours facile mais avait quand même parfois des avantages, comme ici en Haïti en 1976.

 

 

Haïti-1976.jpg

 

 

    S'est marié en 1980 avec sa première rencontre de 1970, Josiane.

  A mis un peu de temps à trouver les bonnes positions pour faire des enfants mais les deux ont été contents des résultats :

  Marina (1983) : la restauration, surtout au Centre Bell pour les matchs de hockey. Suit des cours à l'École d'Hôtellerie en plus, pour faire de l'organisation d'évènements.

  Michaël (1986) : le manuel de la famille. Fait des livraisons pour un resto et s'en sort plutôt bien. A quitté le nid familial depuis peu.

  Les deux sont célibataires.

 

  Avant et après s'être fusionné avec Josiane, Victor a surtout été employé par des firmes d'ingénieurs-conseils et des labos de géotechnique.

 

  A failli se retrouver en Lybie, à Benghazi, 2 jours après que ça a commencé à péter...A aussi reçu des propositions pour aller dans d'autres pays, qu'il a respectueusement déclinées, un géologue n'ayant que son marteau et sa boussole pour se protéger.

 

  Ne voulant pas lâcher prise, le laboratoire de géotechnique où il travaillait depuis 1999 a fini par le mettre à la retraite à 67 ans.

 

  Depuis, il partage son temps entre les travaux ménagers, le blog sur Baratier, la sieste, le pastis et la cuisine, ainsi que d'autres menues activités.

 

 

 

 



 

Michel Fichet (dit René)

 

 

 

  Après des études de médecine à Montpellier, il atterrit à Baratier comme chef de la Collégiale à l'été 1963.

 

  Il exerce ses talents dans une commune quelque part dans le nord et dont les gens du sud que nous sommes ignorent totalement l'existence!

 

  C'est donc à Vitteaux qu'il ausculte les braves gens de la Côte-d'Or, un département où ils ont des problèmes de moutarde! Le principal symptôme se situant au niveau du nez, René a vite réglé tout ça...et la moutarde est redescendue!

 

  En 1974 il fait ses valises pour Zouérate en Mauritanie afin de diriger la polyclinique de la ville. C'est là qu'il rencontre sa nouvelle épouse, Francine. Et aussi son destin.

 

Ils disparaissent tous les deux, abattus tragiquement en 1977 à Zouérate, par des membres armés du Polisario.

 

  La ville de Vitteaux ne l'a pas oublié en nommant une de ses rues la Rue du Docteur Fichet.

 

  Sacré René, c'est vraiment de la malchance d'avoir croisé ces abrutis.

 

  Nous ne t'oublierons jamais.

 

 

 

 

 

Michel Richardet

 

 

 

 

 

  Étudiant-professeur, comme disait l'Yves, qui partageait son temps entre Paris, Sorgues et Baratier.

 

  Chef des Hirondelles, puis de la Collégiale et finalement Directeur de la colo. Un des vieux de la vieille.

 

  Il a fini par ne plus être étudiant et devenir professeur de maths ou de physique après avoir rencontré et marié une collègue professeur, Marie-Georges, qu'il traina d'ailleurs à Baratier, et avec qui il réussit à faire deux filles bien qu'il fut un peu maladroit de nature.

 

  Se retrouve en Tunisie, à Nabeul exactement, où il propage la bonne parole mathématique. Je lui avais d'ailleurs rendu visite en 1970.

 

  Une fois son sacerdoce tunisien terminé, c'est à Martigues qu'il continue son évangélisation, enseignant à des masses d'élèves incultes les merveilles que sont E=mc2 et les b2-4ac sur quelque chose, racines de la fameuse équation du second degré.

 

  Nous lui avions rendu visite à Martigues, peu après la disparition de René que j'appris à ce moment-là.

 

  Dix ans plus tard, en 1987, ce fut à son tour de nous quitter à cause d'une saloperie de maladie.

 

  Toi-aussi, on ne t'oublie pas.

 

 

 

 

 

Bernadette Meissonnier

 



 

  Il est difficile de parler de « Soi », mais je vais essayer, malgré tout.

 

  Je dirai donc simplement que, si je me retrouve dans cette liste, c’est que j’ai un peu Baratier dans les gènes.

 

 Le Val Saint Paul a été acheté l’année de ma naissance et j’y suis allée, j’avais quelques mois. Ensuite j’ai vécu au rythme de Baratier et pour cause; inutile de préciser pourquoi, vous le savez tous.

 

  Ceci dit, mes années de colons et mes débuts de monos se sont déroulés à Charance, dont je ne garde pas toujours un très bon souvenir; enfin c’est du passé !

  Que dire sur moi ?

 
  Comparé à certains d’entre vous, je n’ai pas  « bourlingué », enfin si, je suis passée d’Avignon à Montfavet, où je vis depuis 8 ans.

 Je vous ai tous retrouvé avec plaisir; enfin presque tous, car depuis toutes ces années, j’ai toujours gardé le contact avec Yves et Christiane.

 Je suis ravie de voir combien la colo vous a tous marqué; il y a probablement un peu l’empreinte « du paternel »; quelque part, c’est une  continuité et j’en suis émue.

 

  En ce qui concerne ma vie personnelle, je n’ai pas de mari à supporter; quant aux enfants, je profite de ceux de mon frère et de mes cousines.

  Je n’ai que les bons moments ……C’est bien et ils me le rendent bien !

 

  Concernant ma vie professionnelle, elle s’est terminée en Juin 2012 après de longues années en tant que cadre à l’École d’infirmières et d’aides soignants.

  Au cours d'une première réunion quand j'ai rejoint un groupe de collègues et que je me suis présentée, l'un d'entre eux me dit :

— Moi, j'ai connu un Monsieur Meissonnier qui était directeur à la colo où j'allais; c'est de ta famille ?

 Le monde est vraiment petit, il gardait un très bon souvenir de son passage à Baratier, tant l'hiver que l'été . Vous l'avez peut-être eu dans vos équipes, il s'appelle Marc RICARD; je lui ai conseillé d'aller faire un tour sur le blog, je pense qu'il a dû le faire, mais je ne l'ai pas revu.

 

 Je suis sûre qu’ils font très bien sans moi aujourd’hui.

 

J’apprécie la retraite, qui me permet de faire ce que je veux, quand je veux. De toutes façons, pour la plupart, vous y avez déjà goûté et je pense que vous n’allez pas me contredire.

 

 

 Bon, voilà un peu de ma vie !!!!!!!!

 



 


Chantal Fichet

 

Ainsi, après avoir appris, avec grand intérêt

Quelques petits secrets, par certains dévoilés,

Il me faut, à mon tour, vous faire confidence

En toute simplicité et  sans grandiloquence

 

 

   Je devais avoir 15 ans, quand j’ai connu la  « bande de Baratier »,  comme je les appelais, à savoir : Bulle, Victor, Daniel, Yves et Michel Richardet. Ils venaient à la maison voir mon « grand » frère dénommé René, mais que nous appelions, à la maison, Michou.

 

  J’ai été colon à Charance, mais je n’en garde pas un bon souvenir, hormis une certaine soirée où les « monos » de Baratier ont débarqué.

  Certains, dont je tairai le nom, ont signalé avoir été élèves au Lycée de Valréas.

  Pour ma part, il se trouve qu’en septembre 1967, j’ai été nommée surveillante dans ce Lycée où j’ai eu beaucoup de peine à me faire respecter par des élèves plus âgés que moi. Heureusement, l’année suivante, j’ai réintégré le Lycée Aubanel à Avignon où j’ai pu, enfin, faire régner l’ordre et la discipline.

  Une année à enseigner dans un cours privé m’a complètement dégoutée de l’enseignement et je suis rentrée en 1972, à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Avignon où j’ai fait toute ma carrière. Après avoir travaillé dans plusieurs services, pour certains très intéressants, j’ai terminé comme assistante du Président.

  J’ai pris ma retraite en juin 2008 et je dois avouer que depuis je n’ai pas vu passer les années.

 

   L’année 1977 restera bien sûr à jamais gravée dans ma mémoire. Enceinte de deux mois, j’ai appris la mort tragique de mon frère et de sa femme.

  Les naissances de ma fille Nathalie en novembre de cette année-là, ainsi que celle de Frédéric, le fils aîné de Bernard né en février de la même année, redonneront goût à la vie à mes parents très durement éprouvés.

 

  Ma fille Nathalie, après avoir vécu plus de 10 ans à Paris, est revenue  à Villeneuve-les-Avignon. Elle est graphiste en free lance et vit avec son compagnon.

  A présent, je partage ma vie entre golf, randonnées, chorale, cinéma, scrabble et autres activités bien sympathiques, comme, par exemple, les retrouvailles avec les anciens de Baratier.

 



 Bernard Fichet

 

 

Me rappeler et vous dévoiler en quelques lignes le parcours de ma vie ? Pourquoi pas ! 

Rien de secret.

 

  Après avoir passé ma petite enfance en colonie de la BNP, me voilà adolescent à Baratier. Hirondelle "d’un jour" non deux années, de sympas moniteurs ont du me supporter.

 Trouvant le quartier très agréable, ainsi que son bien-être au quotidien, j’y revins deux autres années en tant que  jeune homme à tout faire, voire à passer du bon temps, car comment oublier ces moments sympas et joyeux à monter les marabouts à bricoler l’électricité, à faire fonctionner le cinéma, la sono, les va-et-vient chez les castors pour l’intendance avec l’inoubliable JUVA 4 ou la superbe 2 CV, et j’en passe.

Que de souvenirs!

 

  En 1970 je délaissai les Alpes et sa Capitale "Baratier"  afin de me rendre à Besançon dans le Doubs, où je fis mon service national.

 De retour sur Avignon je m’investis dans la "marine", plus exactement dans le transport et la maintenance de bateaux de plaisance.

  Puis, délaissant tout ce qui flotte, je m’oriente vers un domaine plus terre à terre, l’agriculture, plus précisément la commercialisation de tracteurs et d'équipements agricoles sur le secteur Avignon, Carpentras, Sault, Apt, Cavaillon.

 

  Le premier janvier 1975, je fais la connaissance de Monique "mon épouse", sur une péniche en bordure du Rhône, boîte de nuit à l’époque.

  Nous nous marions le 8 Novembre de la même année.

 

 En septembre 1976, après quelque mois passés à travailler avec beau-papa ,belle-maman, et beau- frère, nous désertons "l’ambiance" familiale pour nous expatrier tous deux dans les Alpes du Sud.

  Là, je me retrouve dans le domaine des TP et exerce un emploi polyvalent de chauffeur démonstrateur de matériel TP (LIEBHERR pour les connaisseurs), et par la suite commercial dans la même société.

 

  Monique élevant nos 3 enfants, carrière hautement louable qui aujourd’hui est malheureusement  en voie d’extinction, nous passons dix ans à la Saulce.


 En Août 86 nous nous  installons dans la capitale douce des Hautes-Alpes, GAP, au pied de la montagne Charance.

 J’ai pris ma retraite le premier janvier 2010.

 Nous avons trois garçons Frédéric, Olivier et Jonathan qui naviguent à leur gré, et quatre petits enfants : trois filles et un garçon que vous pouvez découvrir sur le site.


  A ce jour comme au début, Monique et moi profitons  pleinement de la nature sous toutes ses formes :  randos, raquettes et autres loisirs enrichissants, ainsi que de nos

enfants, petits enfants, et amis.

 

  Voilà un parcours tout à fait banal, mais lorsqu’il est vécu avec une épouse attentionnée  avec qui l’on peut partager au quotidien joies et peines, la vie sur cette magnifique demeure qu’est la terre prend une autre dimension!



- Bernard et Monique -




NDLR: je me permets de rajouter que ces deux-là sont vraiment amoureux de la nature, ce qu'ils nous font partager au travers de leurs photos. En voici quelques-unes qui montrent qu'ils savent l'apprécier et en capter la beauté.

 

D'abord en été...

 

 

Petit torrent limpide.JPGFontaine de Vaucluse.JPG

Pas très loin de la Fontaine de Vaucluse, et un petit torrent qui donne

envie de se désaltérer.

 

 

...puis en hiver :

 

 

DSCN0264.JPGDentelle hivernale.JPG

        Dentelle hivernale                              Oxygène et soleil

 

 

 

 

 

 J'attends à présent la prose des noms qui suivent.

 

Si votre nom n'apparait pas, cela ne signifie pas que vous êtes dispensés de produire votre C.V.!

 

 

 

 

Michèle Rey

 

 

 

Philippe Richardet

 

 

 

Jean-Claude Savonne (dit Cloclo)

 

 

 

Jean-Marie Reynaud (dit Kiki)

 

 

 

André Thore (alias Dède)

 

 

 

Étienne Tourniaire (L'homme invisible)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 




30/08/2013
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