Histoire de Baratier
Quand j'ai demandé à ma fille de m'aider à construire un blog sur la colonie de Baratier, elle a fouiné un peu partout pour insérer des textes et des images. Elle a récupéré le texte qui suit sur Wikipédia.
Intéressant de savoir qu'on a peut-être marché sur des artéfacts de l'âge du bronze !
Voici donc ce texte :
La découverte d’une lame de poignard sur les pentes du Pouzenc confirme l’occupation par l’homme de la terre Baratonne dès la fin de l’âge de bronze.Ce vestige est exposé au musée départemental de Gap.
Au Moyen Âge, il existait deux fiefs : Baratier et Verdun.
Administrativement et judiciairement, Baratier dépendait d’Embrun. Ses armoiries « d’argent au lévrier de sable accolé de gueules » sont maintenant celles de la commune.
Une autre famille seigneuriale possédait le fief de Verdun. Le site est un peu à l’écart du village qu’il domine, le quartier s’appelle encore «Verdun»; de la maison subsiste une tour carrée qui parait remonter aux XIIe et XIIIe siècles, elle est englobée dans des constructions «modernes». Les «Baratier» primitifs reposent dans l’église du village, dans la chapelle dédiée à saint Joseph.
Faisant référence à l’état ecclésiastique, la paroisse de Baratier était et reste de nos jours (connue) sous le vocable de Saint-Chaffrey.
Langue et culture régionales
Baratier fait partie de la zone culturelle occitane. Pour symboliser cette appartenance, la commune a organisé, le 19 novembre 2006, une cérémonie autour du drapeau occitan, à l’image de ce qui se fait dans les vallées occitanes d’Italie.
Le maire de la commune italienne de Crissolo a ainsi porté le drapeau occitan à son homologue de Baratier, pour symboliser la communauté linguistique et culturelle qui unit les deux villages entre eux mais aussi à un ensemble plus vaste. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des autorités du département, ainsi que de groupes musicaux venant d’Embrun, de Baratier et d’Ostana en Italie. Les hymnes occitans Se canta et la Copa Santa ont accompagné la cérémonie.
Ressources
Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux du ruisseau des Vachères (rivière) est implantée sur la commune depuis 1930.
(A ce sujet, voir le commentaire à la fin)
Une zone commerciale rassemblant supermarché, magasins spécialisés et restauration rapide s'est développée à partir des années 1980 sur la route nationale 94 (Non! c'est vers 2003 que le rond-point a été mis en place, le centre commercial est venu par la suite, voir les photos aériennes ci-dessous).
Parenthèse:
Ça, c'est pas ce qui est arrivé de mieux! Les maisons de nos copines ont toutes été rasées. Disparues!! Finies!!
Le quartier de La Clapière fin 2002. Le même en 2012! Est-ce possible?
Le "progrès" a toujours été impitoyable...
Fin de la parenthèse et suite du texte:
La proximité du lac de Serre-Ponçon et de la montagne entraine une offre importante en hébergement et hôtellerie de plein air.
Source: Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baratierhttp://
En ce qui nous concerne, l'histoire de Baratier se résume à l'histoire de la colo qui n'a duré, en fin de compte, qu'un peu plus d'une vingtaine d'années. Une fermeture inévitable due aux exigences aberrantes des administrations successives. Toutes les colonies comme la nôtre en ont pris plein la gueule!
Mais quelles années! Il me semble que ça bouillonnait durant les étés où on "occupait" le territoire!
Voici, en photographies aériennes, l'évolution du village de 1956 à 2012 :
En 1956 1961, peu de changements.
1971 1980
Une nouvelle route et quelques Rien de spécial, mais
maisons de plus. nouveau bâtiment à la colo.
1983, des ruches d'abeilles ou 1990, le torrent des
un terrain de camping? Vachères commence à
être envahi par la
végétation.
1997, ça pousse, ça pousse! 2003, ça pousse toujours,
même dans le torrent!
Jusqu'à l'apothéose...en 2012, le torrent
est réduit à sa plus simple expression, sa
rive nord est bien colonisée et on a droit à
un rond-point pour l'afflux des estivants.
Voilà ce qui fut, pendant de nombreuses années, notre espace vacances. Même s'il n'y a aucune raison de le penser, j'ai toujours eu l'impression que ce petit coin était à nous et qu'on nous l'avait plus ou moins volé pour en faire un piège à touristes.
En fait, si vous consultez les prix de l'immobilier dans la zone de Baratier, vous verrez qu'ils sont prohibitifs. Quand à Embrun, n'en parlons pas, c'est carrément du vol!
Avec les nombreuses heures d'ensoleillement, il y en a qui ont fini par être un peu ensuqués!
Sur ce, il ne reste qu'à attendre la prochaine photo aérienne pour voir quels seront les prochains champs qui vont, hélas, disparaître...
Mise en page améliorée en prenant un bon café, de bonne heure, le 26 mai 2016.