La Sageto d'Or
Sur les sites internet, La Sageto d'Or est une société de type association dont la date de création diffère selon le site : 1900, 2000 (?), alors que l'extrait du journal Vaucluse Matin ci-dessous mentionne 1921 !! (voir la coupure plus loin, envoyée par Bernadette). Pour Ralph Beisson, c'est 1936!
Voici un site:
L'Association ASSOC LA SAGETO D OR est implantée au 28 RUE DE LA CARRETERIE à Avignon (84000) dans le département du Vaucluse.
Cette association loi 1901 ou assimilé fondée en 1900 ayant comme SIRET le numéro 783204787 00015, recensée sous le naf :
► Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire.
Un autre site:
Dénomination ASSOC LA SAGETO D OR Adresse ASSOC LA SAGETO D OR, 28 RUE DE LA CARRETERIE 84000 AVIGNON Téléphone Afficher le téléphone SIREN 783 204 787 SIRET (siege) 78320478700015 N° de TVA Intracommunautaire
Activité (Code NAF ou APE) Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (9499Z) Forme juridique Association déclarée Date création entreprise 01-01-1900 Date de dernière mise à jour 01-11-2014 Tranche d'effectif 0 salarié (unités ayant eu des salariés au cours de l'année de référence mais plus d'effectif au 31/12)
Et un autre encore:
- Type d'entreprise
- Groupement de droit privé
- Forme juridique
- Association déclarée
- Défaillances
- 516 entreprises ont déposé le bilan sur AVIGNON et son département
Consulter la liste des entreprises en défaillance - Entreprise créée en
- Non disponible
Quoi qu'il en soit, les Anciens de Baratier savent bien que cette association s'occupait, entre autres, de colonies de vacances avec la SOG (Sageto d'Or Garçons) basée à Baratier et la SOF (Sageto d'Or Filles) au Petit Séminaire de Charance.
Voici la fameuse coupure qui date de 1993:
On y voit Robert, qui a l'air en pleine forme, et le Père Jacques dont la maigreur semble plus accentuée que lorsqu'on le côtoyait à la colo.
Avec le nombre de personnes qui sont sur ce cliché, j'ai de la peine à croire qu'il n'existe pas d'autres types d'archives chez l'une de ces personnes ou bien à la paroisse des Carmes. Il faudrait que quelqu'un se dévoue pour enquêter...
Petite mise à jour le 27 mai 2016, alors qu'il fait 29° et que je n'ai pas de pastis!
Continuons avec la trouvaille de Didier qui a déniché dans ses affaires cet article de journal (Le Méridional) daté du 1er août 1965! J'en ai déjà touché un mot dans ce bref hommage.
D'abord les textes de l'article:
Vous aurez tous compris que les activités "plus viriles" au quartier des Touisses (pas Thuisses!) se passent chez les Castors et que les "grands" à Saint-Jean-des-Crottes ce sont les Vétérans. Il n'en est pas fait mention, mais il y avait également une importante représentation de séminaristes italiens que nous appelions plus facilement par leur prénom : Fausto, Ricardo, Angelo, Luigi, Italo, etc. Personnellement, je ne me souviens pas des Espagnols de Barcelone dont il est question dans le texte!
Si, comme moi, vous portez des lunettes, il vous faudra cliquer sur ce texte pour le lire plus facilement. Il eût été judicieux de mentionner que les photos de droite ont été prises à la colo des filles de Charance, sur les hauteurs de Gap. Nous on le sait, mais un lecteur ordinaire pensera que c'est toujours Baratier!
puis les photos à la colo:
Remettons les noms:
Debout: Jean-Yves Guyonnet, Michel Saltarelli (?), Pironi (?), François Rivage, Fausto Gregorini, Alain Masse, Bernard Colonna (?), Jacques Legendre.
Accroupis: Bernard Delaine, Max Jouval, Gérard Eschallier, Didier Laplace, Daniel Teyssier, Michel Richardet, Jacky Montaigne.
Les Hirondelles, équipe St-Exupéry
En arrière: Bernard Delaine, Max Jouval, Alain Masse.
En avant: Gérard Eschallier, Michel Saltarelli, Didier Laplace.
Les photos à la colo des filles de Gap (Charance, le Petit Séminaire):
Le document qui suit vient de François Tort. C'est un article paru dans un journal le 17 juin 1980, qui relate la cérémonie d'inauguration du nouveau Centre de vacances à Baratier, qui était "notre" colo. Discours par Paul Dijoud, bien placé pour en faire l'éloge. Et, en passant, ce n'est pas la Sagetto mais la Sageto...Et Meissonnier, pas Meyssonnier!! Est-ce que je lis bien quelque part Georges Meyssonier??? Mais c'était qui le journaliste? Il auraient dû appeler Guy Dufour!!!
La plupart des participants n'ont probablement pas compris ce que Paul Dijoud leur a expliqué quant à la vocation de ce que fut la colonie de Baratier et l'impact qu'elle a eu sur les centaines de colons et de moniteurs qui sont passés par là.
Je ne veux pas être méchant, mais les centres de vacances apparus dans les années 80, sont devenus des genres d'hôtels pour enfants. Le loisir avant tout (avec le fric qui vient avec), au détriment d'un apprentissage de vie que nous offraient les colonies.
Je vous mets le texte qui accompagne les photos, mais j'ai été obligé, vu la taille d'une page de journal, de le couper en deux.
Voilà. Tout ça est du passé. Mais un passé qui restera notre passé. Ainsi en est-il de tout être humain qui veut préserver ce qu'il a connu avant de tomber dans l'inconnu.
Sur la Paroisse des Carmes, Ralph Beisson nous avait envoyé une missive à Gilbert et à moi. Je l'avais enregistrée, mais je ne me souviens plus si j'en avais fait part aux anciens.
Elle leur rappellera l'existence et la signification des "Cric":
Message de Ralph Beisson du 29 août 2016
Avant que le Père Jacques ne devienne curé de la Paroisse St Symphorien (aka Les Carmes), c'était le Père Rigaud qui était à sa tête (ce qui ne veut pas dire que le Père Jacques n'était pas déjà là). Or le R.P. Rigaud nous quitta fin 1958 (il gratifia le "2° Cycle" - c'est-à-dire le 'club' des filles les plus grandes de la Paroisse - de sa présence lors d'une soirée d'adieux de présentation de photos dans ce qu'on appelait alors ''la Salle Verte'' au 28 de la rue Carreterie. Le Père Rigaud venait d'être nommé à la tête d'une paroisse de la P.Q. ou Province de Québec (Montréal ou Québec même, je ne sais plus). Or c'est sous sa houlette que la paroisse développa son impact et que la Paroisse dite ''des Carmes'' atteignit son apogée.
Incidemment, pour ceux qui ne le savaient déjà, la Paroisse St-Symphorien était gérée à cette époque par un ordre religieux catholique relativement indépendant
nommé les CRIC (Chanoines Réguliers de l'Immaculée
Conception) que l'on retrouvait aux Pays-Bas, en
Grande-Bretagne (par exemple à Brookmans Park,
Grand Londres Nord-Nord-Ouest), en Italie, au Canada...
Ainsi donc, les Pères Rigaud, Jacques de la Celle,
Souchère, Pierre et James Moore - l'Irlandais -
étaient-ils tous des CRIC : cette appartenance à un ordre
distinct explique-t-elle le succès et le dynamisme de la
paroisse?
La question que je souhaitais vous poser est en réalité :
était-ce donc le R.P. Rigaud ou le R.P. Jacques de la Celle
qui, jusqu'en fin 1958, était directeur des colonies des
Carmes?
A défaut, Louise Pascal, épouse Zadiguian, connaîtrait-
elle la réponse??? Pourquoi Louise : parce qu'elle menait
le ''2° Cycle'' à cette époque, avec d'autres ''comparses''
ou cheftaines telles Mlle Lavigne, Christiane Bonnet
(de Villario), Mado de Guillermier, Mado Perrier,
Françoise Bon...