Les anciens de Baratier

Les anciens de Baratier

Ces objets que j'aime

Certains objets nous suivent depuis des années voire des dizaines d'années, des objets qu'on aime et dont on ne veut pas se débarrasser pour diverses raisons personnelles. La plupart du temps ce sont plutôt des raisons sentimentales, et pratiquement jamais monétaires. Si vous y pensez bien, vous allez vous aussi en découvrir, qui traînent dans votre esprit. J'en ai, pour ma part, répertorié une vingtaine assez rapidement. Et quand j'y pense ou que je les vois, je me dis que je les aime!

Je vais vous parler uniquement des objets qui ont un lien avec Baratier, bien qu'il serait intéressant de connaître les autres, afin de continuer sur le thème du blog. Peut-être les mettrais-je une journée où j'aurais forcé sur le pastis?

 

 


 

 

Les foulards de Baratier

 

 

Baratier, c'est la colonie de vacances sans laquelle ma jeunesse n'aurait pas été aussi ''épanouie''. Comme colon, puis comme moniteur, cette colonie des Hautes-Alpes a conquis le cœur de nombreux enfants et moniteurs et a laissé des souvenirs impérissables ainsi que des amitiés qui ont franchi le temps.

 

Le foulard rouge bordé de noir c'était les Hirondelles, les plus âgés de la colonie, et le foulard bleu bordé de jaune les Écureuils, un peu plus jeunes. Porté autour du coup ou sur la tête, le foulard identifiait d'un seul coup d'œil le groupe auquel on était rattaché. Ça variait de 6 à 14-15 ans, ces derniers étant dans un camp séparé (les Castors) installé plus haut dans la montagne.

 

 

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C'est évidemment au foulard rouge des Hirondelles que va ma préférence puisque j'y ai passé presque toutes mes années de moniteur avec les zigotos dont je parle ailleurs. C'est aussi à eux que je pense quand je vois ces foulards.

 

  La dernière fois qu'ils ont été portés c'était lors de la visite de Yves et Christiane au Canada. C'était en 2005 à notre maison de Boucherville. Un petit moment qui nous a ramené 40 ans en arrière! Et 50 aujourd'hui!

 

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Le cendrier de Baratier

 

 

 

Quelle drôle d'idée avais-je eu cette année-là? Il me semble que c'était au début des années moniteur, 1963 ou 1964, à la fameuse colonie de Baratier. Il y avait toujours, à la fin de la colo, une grande table installée devant le bâtiment, avec pleins de petit objets à vendre, surtout des chalets typiques des Alpes. Tous ces objets servaient surtout de récompenses pour les colons, suite à des concours d'équipes, sportifs ou autres. Ça permettait de ramener à la maison des petits souvenirs ou des petits cadeaux pour la famille ou les amis. Toujours est-il, qu'ayant un peu d'argent à dépenser et l'objet ne coûtant pas très cher, je me suis procuré un cendrier. Pour l'offrir à qui? A ma grand-mère qui ne fumait même pas!

Elle l'a accepté avec un brin d'étonnement, et elle l'a tout de suite installé sur la petite commode du salon où il est resté jusqu'à la fin. Naturellement il n'y avait que moi qui l'utilisait et sitôt fini de fumer, elle le vidait et le nettoyait.

Il devait bien y avoir une raison pour avoir choisi cet objet plutôt qu'un autre, mais cela restera toujours un mystère!

 

 

 

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Je l'ai récupéré au décès de ma grand-mère en 1985, comme bien d'autres objets qui m'ont rejoint au Québec. Depuis, il n'a jamais servi de cendrier, même au plus fort de mes années de fumage.

 

 


 

 

 

 

Briquet à essence colonial?

 

 

 

 

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Je ne connais pas l'origine exacte de ce briquet. Dans les années où je passais mes étés à la colonie de Baratier où je fus moniteur de 1962 à 1967, j'avais connu et fréquenté à partir de 1964, une jeune fille dont les parents possédait une petite maison non loin du village. On se voyait chaque été, quelquefois aux vacances de Pâques et de Noël, soit à Baratier, soit chez ses parents à Bar-sur-Loup dans les Alpes-Maritimes.

Evelyne, c'est son nom (j'en parle quelque part sur le blog), était attachée au point de me parler mariage après deux ans, ce qui m'avait paru excessif et plutôt aventureux pour mon jeune âge. Toujours est-il que je m'étais retrouvé une journée à recevoir ce briquet dont elle m'a probablement raconté l'histoire, mais que je n'ai malheureusement pas enregistrée. J'y ai souvent repensé et peut-être provenait-il d'un membre de la famille de son père ou de sa mère, qui se trouvait dans la région lorsqu'on parlait encore d'Indochine. Qui se souvient que la Thaïlande s'appelait autrefois le Siam?

Je l'ai utilisé quelque temps, mais comme je fumais pas mal, il me fallait faire le plein d'essence à briquet trop souvent. Pire qu'une voiture...Je me suis donc rabattu sur des briquets à gaz, en conservant précieusement celui-ci.

 

 

 

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



27/04/2016
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